Fruit d’un partenariat entre le Musée et le centre de recherche de l’école (le CRHI), ce projet a mobilisé 16 professeurs volontaires et près de 400 Cohliens de la 1ère à la 4e année, durant le second semestre.
« Leurs travaux devaient s’inspirer des ressources du musée, pour effectuer une réinterprétation des oeuvres rendant possible aussi une interaction avec le public », explique Cyril Devès, professeur d’histoire de l’art et coordinateur du CRHI. “Les professeurs ont adapté leurs exercices, mais l’objectif pédagogique de leurs cours est resté le même. Pour les étudiants, ce partenariat est riche : il les confronte aux enjeux d’exposition d’une institution”.
« Particulièrement riche et variée, cette carte blanche témoigne du dialogue entre le musée et la jeune
création issue des écoles d’arts appliqués de la Métropole de Lyon », commente Jean-Christophe
Stuccilli, chargé des partenariats avec l’enseignement supérieur au musée des Beaux-Arts de
Lyon.
création issue des écoles d’arts appliqués de la Métropole de Lyon », commente Jean-Christophe
Stuccilli, chargé des partenariats avec l’enseignement supérieur au musée des Beaux-Arts de
Lyon.
Les travaux présentés témoignent de la diversité des enseignements de l’école :
Atelier de dessin de personnages de Françoise Lorson, plasticienne, et de Jérôme Cousin, fresquiste : à partir de références picturales et de photos, les étudiants de 1ère année ont eu pour consigne de choisir un buste de femme et de le représenter en 2D au format A3, en couleur, à l’acrylique, à la manière d’un peintre exposé au musée (photo), puis de façon graphique en noir et blanc (au fusain ou à l’encre), en travaillant les textures. Une série des meilleurs dessins en noir et blanc sera présentée sous forme de cadavre exquis.
Atelier de perspective de Dominique Gardrat et Hervé Vadon, architectes : les étudiants (1ère et 2e années) ont réalisé une trentaine de dessins sur Venise illustrant, par différentes méthodes de représentation (sphérique, plongée et contre-plongée, anamorphose), une variation de vues en perspective inspirées du Grand canal à Venise (1740) de Bernardo Bellotto exposé au musée.
Atelier d’infographie de Pierre Mazoyer, graphiste, et de Frédérique Blanc, professeure d’infographie 3D et responsable pédagogique : les étudiants de la spécialisation 3D ont détourné des visuels de tableaux dans lesquels ils ont introduit des éléments 3D, avec une recherche sur le rendu et l’éclairage. La série d’images détournées sera proposée au public sous forme d’énigmes à résoudre.
Atelier d’illustration de Dominique Simon, illustrateur et plasticien : ses étudiants de 3e année ont composé une série d’illustrations à partir de détails tirés de tableaux du musée, qu’ils devaient extrapoler.
Atelier de dessin académique de Gilbert Houbre, peintre et graveur, Frédérick Mansot et Matthieu Ferrand, illustrateurs : par groupes, les étudiants 2e année ont réalisé une série de grands formats combinant dans chacun plusieurs œuvres du musée (photo).
Atelier de sculpture de Lucie Minne, Pascal Jacquet, Pascale Perrier et PF Radice, sculpteurs : les étudiants de 3e année ont travaillé sur le thème de l’œuvre absente et réalisé une série de modelages inspirés de l’Homme qui marche, d’Auguste Rodin, dont le musée a conservé le socle.
Atelier de sculpture de Pascal Jacquet et Ugo Panico, sculpteurs : les étudiants de 2e année ont produit une série de bustes à l’échelle 1 d’artistes lyonnais illustres, dont les meilleurs seront exposés.
En attendant, les bustes sont protégés sous sac plastique (photo).
Atelier de médias interactifs de Fabien Roule, directeur artistique : les étudiants de 3e année ont travaillé sur le thème de l’interactivité. Objectif : proposer aux publics de visiter le musée autrement. Les travaux proposés (leur sélection est en cours) sont ici très divers : bande dessinée, jeu de regards illustré, scénographie, construction de parcours « cherche et trouve ».
Atelier de gravure de Gilbert Houbre, peintre et graveur (4e année) : série de gravures inspirées d’un tableau d’Antoine Berjon, Fleurs et fruits dans une corbeille d’osier (1810). Quelques-unes de ces gravures ont fait l’objet d’une exposition à la Fondation Bullukian à l’été 2021.
Voir l’événement au musée : ici