Formation Dessinateur 3D //Cheyenne Canaud-Wallays : « L'apprentissage de la 3D m'aide à comprendre le travail des studios »

Formation Dessinateur 3D //Cheyenne Canaud-Wallays : « L’apprentissage de la 3D m’aide à comprendre le travail des studios »

Publié le 5 mai 2023

Après l’École Émile Cohl, Cheyenne a choisi de prolonger ses études à la Poudrière. Son film de fin d’études a été sélectionné dans 23 festivals de cinéma d’animation de 14 pays différents. Elle prépare aujourd’hui son premier court-métrage en tant que réalisatrice. Entretien.

Tu n’as pas tardé à devenir réalisatrice de films d’animation. Quel bagage l’École Émile Cohl t’a-t-elle fourni durant ta formation de Dessinateur 3D ?

Mon parcours à l’École Émile Cohl n’est pas très linéaire. J’ai d’abord suivi les deux premières années de tronc commun avant de me spécialiser en Dessin 3D. Ce cheminement m’a permis d’étudier le dessin traditionnel avant de passer aux outils numériques et à la 3D, ce qui a été très bénéfique pour la suite. Quand je suis entrée en formation de Dessinateur 3D, j’avais déjà envie de travailler dans le secteur de l’animation. Je crois que le plus grand avantage que m’a apporté la 3D, à ce moment-là, c’est une liberté supplémentaire dans la mise en scène de mon court-métrage de fin d’études.

Ta formation allie à l’animation 3D un enseignement complet du dessin. Pourquoi avoir choisi cette combinaison de disciplines ? T’a-t-elle été utile ?

Ma passion, à l’origine, c’est vraiment le dessin. Les deux premières années de tronc commun ont été capitales dans mon parcours. Elles m’ont permis d’apprendre à manier les outils traditionnels de dessin, mais aussi d’élargir mon champ de pratique. Ça m’a aidé à comprendre les formes, à les styliser, à observer un mouvement, les volumes, à utiliser les couleurs de manière plus agréable et intuitive. Cet apprentissage du dessin a été essentiel pour que je puisse envisager la 3D comme un outil plutôt qu’une fin en soi.

Sur quoi travailles-tu aujourd’hui ?

Je travaille à temps plein sur la réalisation de mon premier court-métrage d’animation, intitulé Ma footballeuse à moi. C’est une comédie satirique de 15 minutes, produite par Caïmans Productions.
Ce projet est un mélange de 2D et de 3D. Pour la partie des décors en 3D, je collabore avec Studio Manette, à Lyon. L’apprentissage de la 3D m’aide à comprendre leur travail, à donner des indications plus précises, et m’a permis d’imaginer le storyboard en sachant ce qui était réalisable.

Un projet dont tu es fière ?

Celui-ci, justement ! Je suis hyper ravie de bosser sur mon court-métrage ! J’apprends énormément de choses, le processus est très excitant et ce projet me donne surtout l’occasion de collaborer avec des personnes géniales. J’espère qu’on sera toutes et tous satisfaits du résultat.

Propos recueillis par Sylvie Delaflore

 

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