Les travaux réalisés à l’école au cours de ces dernières semaines quittent les ateliers de dessin ou les cimaises de l’allée centrale pour constituer de nouvelles expositions. Les 2 et 3 mars, les étudiants sont invités par le musée des Beaux-Arts de Lyon à interpréter sa grande exposition Formes de la ruine, qui prend fin ce week-end. Sous le cloître et au rez-de-chaussée des collections permanentes, ils produisent des exercices de modelage et de matte painting, des gravures et des dessins en perspective (https://www.cohl.fr/limaginaire-des-ruines/).
La semaine suivante, ce sont les créations des jeunes diplômés de la spécialisation édition que nous accrochons à la Fête du Livre de Bron, nouveau partenaire de l’école. Ses organisatrices ont sélectionné 20 tableaux pour les installer dans la salle des balances de l’Hippodrome de Parilly, du 8 au 10 mars 2024, où convergent les visiteurs de ce grand salon littéraire. Les dessins retenus sont tirés des projets de diplômes de Mathilda Abou-Samra, Jennifer Celani, Pierre Chandezon, Yihui Chang, Tanguy Chapuy, Sarah Chary, Laura Danière, Louna Gauriaud, Romain Lacau, Cody Lemieux, Marine Pironneau, Antoine Pommier, Sylvain Renard, Eve Siropt, Léonore Stuckens, Coline Vagne et Emma Wos. L’école est aussi invitée en tant qu’éditrice des publications du CRHI – centre de recherche. Nous disposons d’un stand pour présenter les actes de colloques et la nouvelle revue Démiurges dirigés par l’historien de l’art Cyril Devès.
Au mois d’avril, cap sur la Fête du livre jeunesse de Villeurbanne. Ce grand événement jeunesse célèbre cette année un ancien élève, Vincent Pianina. L’école sera présente à la Fête avec près de 30 étudiants pour animer un stand et des ateliers jeunes publics (voir notre article).
En mai, nous allons ensuite aux Archives municipales de Lyon. Situées dans le quartier Perrache, elles invitent les étudiants de 2e année à une grande exposition sur la vulnérabilité urbaine, conçue à travers les récits de catastrophes et de crises, d’origine naturelle, technologique ou sociale, survenues à Lyon depuis l’Antiquité. L’exposition s’intéresse aussi aux imaginaires populaires de la menace et à leur traduction dans diverses expressions artistiques ou religieuses. Vulnérabilités, qu’en disent les cartes ? associe également les masters de création documentaire et de sociologie de Lyon 2, ainsi que le cinéma Comoedia.
Les étudiants de 2e année ont traité ce thème en cours de dessin d’objet. Ils ont réalisé deux séries de dessins sur l’espace urbain et les espaces naturels, l’une au trait avec une mise en valeur de camaïeux de gris avec les outils numériques, l’autre au crayon, mise en couleur à l’aquarelle. Les travaux sélectionnés seront numérisés et agrandis par les Archives. Ses scénographes ont prévu de consacrer plus de 20 m linéaires aux dessins produits dans le cours de Mélodie Roux, Sylvie Casartelli, Pascal Jacquet et Matthieu Ferrand. L’exposition sera proposée du 3 mai au 13 juillet.
Un troisième ensemble de travaux est en préparation pour le musée d’Orsay, à l’occasion de son événement Paris 1874, inventer l’impressionnisme. Du 16 au 18 mai, l’école disposera d’un espace d’exposition exclusif dans la salle des fêtes du musée d’Orsay. Nous y présenterons des travaux traditionnels et numériques : projection de mapping vidéo, matte painting, sélection de tableaux peints à l’huile et de pastels, caricatures d’artistes impressionnistes, gravures de paysages. Sur place, l’école mobilisera 21 étudiants pour dessiner en live à l’occasion d’un colloque d’histoire de l’art, les 16 et 17 mai, et de deux nocturnes, les 16 et 18 mai.
Intitulée « Perceptions impressionnistes », l’exposition étudiante mobilise les classes de près de 10 professeurs de dessin académique, d’illustration, de dessin 3D et de cinéma d’animation. Elle bénéficie du soutien de plusieurs grandes marques de matériel de beaux-arts : Canson, Lefranc Bourgeois, Charbonnel et Faber-Castell. Cette exposition étudiante organisée à l’initiative de Cyril Devès partira ensuite sur les rives du lac du Bourget. Durant quatre mois, de juin à septembre, elle sera accueillie par le musée Faure d’Aix-les-Bains (Savoie). Ce musée dix-neuvièmiste détient une importante collection impressionniste et l’un des plus grands fonds Rodin.
Par ces différents partenariats, l’école inscrit la pratique du dessin dans une réflexion liant l’apport des disciplines artistiques aux démarches contemporaines de narration par l’image. Nous reviendrons sur tous ces événements.
Samedi 2 et dimanche 3 mars
Les imaginaires de la ruine
Musée des Beaux-Arts de Lyon
Musée des Beaux-Arts de Lyon
Vendredi 8 au dimanche 10 mars
Fête du Livre de Bron
https://www.fetedulivredebron.com/
Vendredi 5 au dimanche 7 avril
Fête du Livre jeunesse de Villeurbanne
https://fetedulivre.villeurbanne.fr/
3 mai – 13 juillet 2024
Vulnérabilités, qu’en disent les cartes ?
Archives municipales de Lyon
https://www.archives-lyon.fr/
Jeudi 16 au samedi 18 mai
Perceptions impressionnistes
Nocturnes, performances et exposition dans la Salle des fêtes du musée
Musée d’Orsay
Perceptions impressionnistes
Nocturnes, performances et exposition dans la Salle des fêtes du musée
Musée d’Orsay








