Lundi 29 octobre, à la Cité des Sciences et de l’Industrie (Paris 19e), la cérémonie des Ping Awards qui consacre chaque année les meilleures créations françaises de l’industrie du jeu vidéo a célébré de nombreux projets d’anciens Cohliens.
Ainsi, The Crew2 (Ubisoft / Ivory Tower), sorti fin juin 2018 sur les chapeaux de roue, a remporté le Ping Award du meilleur jeu de sport. Développé à Lyon par le studio Ivory Tower, il a mobilisé 10 anciens Cohliens, dont les managers artistiques Loïc Barrier, Jean-Christophe Blanc et David Guillaume, et les concept artists Baptiste Forey et Mathieu Reydellet.
Le jeu d’aventure Detroit: Become Human (Quantic Dream) a quant à lui remporté le prix des meilleurs graphismes. Développé durant quatre ans à Paris, il mobilisé cinq autres anciens Cohliens : le character artist Pascal Duriaux et les concept artists Elodie Marze, Antoine Boutin, Clément Crocq et Pierre Bertin.
Le prix du meilleur jeu mobile a été attribué à Homo Machina (Darjeeling), sous la direction artistique d’Olivier Bonhomme (promotion 2010). Ce jeune illustrateur et dessinateur de presse (Le Monde, The Washington Post) signe là son deuxième jeu après Californium (2016), également produit par Arte.
Enfin, le jeu d’aventure graphique et narrative Life is Strange (DontNod Entertainment) a reçu le prix spécial du jury. Quelques Cohliens ont apporté leur patte créative sur cette série : la concept artist et animatrice 3D Carole Chaland (de 2010 à 2014) et le character artist Pascal Duriaux (depuis 2017).
Les étudiants de la promotion 2019 marchent sur leurs traces. Après avoir été conviés la semaine précédente à venir soumettre leur jeu au public de la Cité des Sciences, Delphin Casado, Mélanie Constantin, Adrien Jeannerod et Clément Ribeyre-Soret (5e année Jeu vidéo) ont remporté le Ping Award étudiant des meilleurs graphismes, pour un projet de groupe qu’ils avaient conduit en 4e année, sous la houlette de Jean-Christophe Blanc (encore lui) et de Michaël Bolufer. Le jeu en question, Stained, est un plateformer 2D ludoéducatif pouvant être joué dès l’âge de 6 ans.
Dans une cathédrale médiévale en construction, le joueur incarne un jeune apprenti qui doit procurer au maître verrier les minerais nécessaires pour colorer le vitrail central de l’édifice. Pour y parvenir, il devra explorer toute la cathédrale, de la crypte au sommet du clocher. « Nous voulions réaliser un jeu simple d’accès et tous publics, comme Super Mario, qui ait aussi le charme des cartoons et qui permette d’apprendre quelque chose sur la façon dont les verriers obtenaient leurs couleurs », raconte Clément Ribeyre-Soret. Pari réussi pour sa joyeuse équipe, baptisée Happy Orcs, qui vient de rendre le jeu téléchargeable gratuitement : ici.