Projets de groupe //  Le centre Léon Bérard fait appel aux Cohliens pour célébrer 60 ans de lutte contre le cancer

Projets de groupe // Le centre Léon Bérard fait appel aux Cohliens pour célébrer 60 ans de lutte contre le cancer

Publié le 17 avril 2018

Huit étudiants de 5e année réalisent deux courts métrages pour la communication de ce centre de cancérologie installé il y a 60 ans à Lyon – Grange Blanche

Tout doit être prêt pour le 19 juin. Ce jour-là, le centre de cancérologie Léon-Bérard fêtera les 60 ans de son installation dans le quartier de Grange Blanche, à un petit kilomètre de l’école. Deux courts métrages d’étudiants de 5e année seront projetés devant les salariés, puis diffusés sur le compte YouTube le site web et les réseaux sociaux de l’institution. La directrice de la communication, Nathalie Blanc, avait demandé il y a quelques mois le concours de l’école pour mettre au point des animations attractives, grand public, donnant une image positive, innovante et rassurante du centre : « Je tenais à confier ce projet aux étudiants car c’est une école qu’on admire. Nous l’avons choisie pour des valeurs que nous partageons avec elle : l’humanité, l’innovation et l’excellence ».

 

Les étudiants de 5e année avaient carte blanche pour raconter, en 2 minutes, la vie du centre selon leur propre regard. Huit volontaires se sont proposés et réunis en deux groupes. Le premier a imaginé de montrer les équipes en combinant les techniques : stop motion papier, rotoscopie et animation, à partir d’interviews de salariés. Le second a préféré parler de l’activité des soins à la manière d’un cartoon. Le film met en scène des mafieux qui se font arrêter par des policiers, les méchants devenant une représentation de la maladie à abattre.

 

Recours au motion picture

Les étudiants ont eu des échanges avec Nathalie Blanc avant de lui soumettre leur proposition. Ils sont aussi venus visiter l’établissement et ont interviewé les personnels concernés : la directrice des soins, une représentante de la DRH, des médecins, des chercheurs, des infirmières. Que retiennent-ils de cette expérience ? « Ce projet nous sort la tête du film à préparer pour le diplôme ! », raconte Eva. « Oui, il nous aura permis de travailler en groupe », complète Anna. « C’est aussi notre premier film de commande en non fiction », souligne Gabrielle.

 

Et sans doute pas le dernier sur lequel travailleront des Cohliens. « Le monde hospitalier et les laboratoires choisissent de plus en plus le motion picture plutôt que la vidéo pour apporter de l’information sur certaines maladies et sur leur prévention », observe Nathalie Blanc.« Il est logique que ce nouveau média se développe. L’animation apporte un côté attirant et ludique aux messages à véhiculer. Et si l’animation est faite en 3D et avec du beau dessin, c’est encore mieux : elle sera beaucoup plus efficace que l’interview filmée d’un professeur qui vous explique qu’il n’est pas bon de fumer ! »